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    Bencheikh : Je serai peut-être un jour président du MCA

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    قصيدة Bencheikh : Je serai peut-être un jour président du MCA

    مُساهمة من طرف mca-dz 15.08.11 11:18



    Bencheikh : «Prêt à revenir sur le terrain !»

    Bencheikh : Je serai peut-être un jour président du MCA 41740



    «Je serai peut-être un jour président du MCA».
    «Le vrai derby, c'est MCA-JSK»
    Dans
    cette troisième et dernière partie du long entretien qu'il nous a
    accordé, Ali Bencheikh parle de son club de cœur, le MC Alger, dont il
    s'est retiré depuis longtemps et au sein duquel il est prêt à travailler
    de nouveau. Il évoque également les meilleurs moments de sa carrière,
    notamment les fameuses confrontations de jadis avec la JS Kabylie.
    Est-ce que vous êtes prêt à réinvestir le terrain ?
    Dans mon domaine ? Oui, je suis prêt, mais sous conditions.
    Il faut qu'il y ait un contexte favorable, n'est-ce pas ?
    Absolument.
    En quelle qualité ? Comme entraîneur ?
    Entraîneur,
    directeur technique… Mais pas dirigeant. En tout cas, pas dans
    l'immédiat. Peut-être président du MCA dans quelques années… Encore,
    faudrait-il que toutes les conditions soient réunies. Je suis cartésien,
    je ne mélange jamais entre les compétences et les prérogatives.
    Présentement, je ne suis pas intéressé par un poste de dirigeant. Le
    Mouloudia est un club qui mérite une équipe dirigeante compétente. C'est
    un club rentable. Il lui faut un groupe comme l'ETRHB de Haddad pour en
    prendre soin.
    Vous voyez-vous dans un directoire ?
    Oui. Occuper
    un poste comme celui de Mouldi Aïssaoui à l'USMA, par exemple, peut
    effectivement m'intéresser. Directeur général, c'est mon domaine.
    Votre retour au terrain se fera-t-il forcément au MCA ou comptez-vous travailler dans un autre club ?
    En
    premier lieu, je préfère le Mouloudia. C'est mon club. Je m'y sens à
    l'aise. Après, je suis prêt à prendre des clubs dans le Grand Alger.
    J'ai reçu des propositions émanant de clubs de l'intérieur du pays, mais
    je les ai déclinées poliment. Je ne me vois pas vivre loin de ma
    famille. Je ne peux pas m'en séparer. Si je dis oui à des clubs de l'Est
    ou de l'Ouest, je serais appelé à m'en séparer. Un sacrifice que je ne
    suis pas prêt à consentir.
    Etes-vous disposé à travailler au sein de l'USMA ?
    Pourquoi pas ? C'est un club frère. Je n'y ai que des amis.
    Etes-vous jaloux, en tant que Mouloudéen, du recrutement qui s'est opéré à l'USMA ?
    Pas
    de la façon dont vous présentez la chose. Oui, je voudrais que le
    Mouloudia adopte la même politique et ait les mêmes moyens et les mêmes
    visions. Après, je pense que ce que fait Haddad actuellement n'est pas
    bête. Certes, il recrute de grands noms, mais il va sans doute se
    pencher sur la formation sur la durée. Ce qu'il fait actuellement est
    une manière d'évacuer la pression et de faire taire les mauvaises
    langues. Ça va lui laisser le temps de travailler tranquillement à la
    base. C'est une bonne chose.
    Un mot sur le sacre de l'ASO Chlef ?
    Meziane
    Ighil est un exemple. Sur le plan du jeu, sous son ère, l'ASO a
    développé son meilleur football. Côté discipline, il n'y a rien à dire.
    Meziane (Ighil, Ndlr) est connu pour ça. Medouar me l'a même confirmé :
    côté technique, c'est Ighil qui gère tout. Avec lui, il n'y a pas
    d'immixtion dans ses prérogatives. On le sait tous, il y a des
    entraîneurs qui se laissent marcher sur les pieds. Si tu veux réussir,
    c'est comme ça que ça marche. Entre le président et l'entraîneur, à
    chacun ses prérogatives !
    Il s'est dit à l'époque de la blessure de
    Azzedine Rahim que vous aviez personnellement motivé Lazizi pour qu'il
    le muselle quitte à se montrer dur dans le jeu. Que répondez-vous à cela
    ?
    Les joueurs sont là pour en témoigner : je n'ai jamais incité
    personne à quelque violence à son égard. Je les ai motivés pour jouer un
    match de football avec tout ce que cela comprend comme jeu, enjeu et
    engagement, car le football est un sport viril, mais à aucun moment, je
    dis bien à aucun moment, je ne les ai incités à l'agresser. Et puis,
    Lazizi n'a jamais été coupable. C'est Benaïssi, l'arrière gauche, qui
    l'a percuté en premier dans son élan. Lazizi l'a touché juste après.
    Dans le feu de l'action, on lui a imputé la blessure de Rahim, mais il
    n'était pas le fautif. De là à dire que j'ai moi-même incité à cette
    violence, c'est du n'importe quoi ! Déjà, quand j'étais joueur, je ne
    supportais pas les joueurs agressifs.
    Le manque d'intérêt que suscite le derby MCA-USMA est-il un signe de décadence du football algérien ?
    Bien
    sûr ! C'est quoi, un derby ? C'est du jeu de haute facture !
    Aujourd'hui, avec les gros titres sensationnalistes de la presse du
    genre «La victoire ou la mort», «Malheur au vaincu», on est vraiment
    bluffés. Tu rentres au stade, tu trouves deux poules du côté du virage.
    Ce n'est pas ça, le derby !
    Entre MCA-USMA et MCA-JSK, lequel est, selon vous, le vrai derby ?
    Pour
    moi, c'est incontestablement MCA-JSK. C'était à chaque fois du 50/50.
    Les stades étaient archicombles, le jeu délirant. Face à l'USMA, le
    stade est rempli aux trois quarts par les supporters du Mouloudia. Ils
    criaient sur les supporters usmistes et ces derniers se taisaient.
    Ghamouhoum (Ils les étouffaient) !
    N'étiez-vous pas dérangé, à
    l'époque, par les chants revendicatifs «régionalistes» alors qu'il y
    avait quelques joueurs originaires de Kabylie au MCA, dont vous-même ?
    Pas
    que quelques joueurs. La majorité des joueurs du MCA étaient d'origine
    kabyle. C'est le Mouloudia qui avait fondé la JSK. Donc, historiquement
    parlant, les deux clubs sont liés. Je voudrais parler plutôt du niveau
    des deux équipes. A l'époque, la JSK, c'était du solide. Il y avait des
    stars des deux côtés. Les matches se déroulaient dans des stades pleins à
    craquer, avec un football comme on n'en voit plus de nos jours. C'était
    comme dans un rêve.
    Quel est votre plus beau match ?
    MCA - Al Ahly (3-0). Je leur avais passé dessus comme un rouleau compresseur ! Allez demander à Mahmoud Al Khatib, il vous dira…
    Y a-t-il des clubs étrangers qui voulaient vous recruter ?
    Je
    ne vais pas me mettre à ressasser tous les clubs qui me voulaient.
    C'est de l'histoire ancienne. Je ne suis pas du genre à me vanter, vous
    me connaissez, mais le premier Ballon d'Or Africain, en 1978, c'est moi
    qui aurais dû l'avoir. Malheureusement, il y a des gens ici qui ne
    voulaient pas qu'il me revienne. Le trophée, du coup, a été attribué au
    Ghanéen Karim Abdul Razak. Un artiste ! Pour la petite histoire, je l'ai
    rencontré peu de temps après aux Emirats. J'étais parti sur invitation
    d'un prince avec qui j'avais de bonnes relations. J'ai emmené avec moi
    Bellemou et Talbi que j'ai réussi à placer là-bas. Je suis allé
    féliciter Abdul Razak pour son trophée et il m'a dit : «Non, ce Ballon
    d'Or devait te revenir. Tu le mérites plus que moi.» Il m'a étonné sur
    le coup. Sa modestie m'a vraiment touché. Oui, je méritais ce Ballon
    d'Or, mais une personne haut placée dans l'Etat m'avait saboté ! J'étais
    le premier joueur algérien à avoir été invité par le roi Hassan II et
    le président Mobutu. On était six en tout. On m'a empêché d'y aller.
    C'était en quelle année ?
    En 1975.
    Pourquoi vous a-t-on empêché de répondre présent à ces deux invitations ?
    Lorsque
    l'invitation de Hassan II m'était parvenue, j'étais sous les drapeaux.
    On ne m'avait, par conséquent, pas autorisé à m'y rendre.
    Quel est le plus beau derby que vous avez joué ?
    Incontestablement,
    le JSK-MCA de 1976, qui était le dernier de la saison, joué à Tizi
    Ouzou. Nous étions tous deux premiers et celui qui l'emportait allait
    être sacré champion. Nous les avions battus 3 à 2 !
    Vous les avez quand même empêchés d'être champions ! Y a-t-il eu des incidents avec les supporters de la JSK ?
    Pas
    du tout ! Nous nous sommes fait la bise et nous nous sommes donnés
    rendez-vous pour le prochain match. C'était vraiment des matches comme
    on n'en voit plus de nos jours.
    Les derbies MCA-JSK étaient animés
    par des joueurs techniquement au-dessus du lot, mais il y a un joueur
    qui avait souffert face à vous à l'époque : Salah Larbès. Tellement vous
    l'aviez malmené, beaucoup de gens le raillaient. Etait-il vraiment
    aussi ridicule qu'on le disait ?
    Pas du tout. C'était un très bon
    joueur. Peut-être qu'il a passé des moments difficiles avec nos
    attaquants, mais cela ne fait pas pour autant de lui un mauvais joueur.
    Alors là, pas du tout ! Il fut même un excellent défenseur.
    En 1988,
    vous jouiez encore au Mouloudia et vous commenciez à être critiqué en
    raison de votre âge avancé, mais lors d'un match décisif face à l'ES
    Sétif pour le maintien lors de la dernière journée, vous aviez sorti un
    gros match. A la fin, vous aviez fait un signe de la main comme pour
    dire que vous avez donné tout ce que vous pouviez et que vous avez
    accompli le travail. Etait-ce une réponse aux critiques ?
    Personnellement,
    je n'ai jamais entendu de critiques autour de moi. Pas dont je me
    souvienne. J'avais, certes, des passages à vide, mais je n'étais pas
    mauvais non plus. Cependant, à un moment donné, j'avais l'impression
    d'avoir atteint mes limites. Je devais passer un cap, aller dans un
    grand club, mais ça ne s'est pas fait. J'étais dégoûté. Je n'avais plus
    rien à prouver. Ceci fait que peut-être, à ce moment-là, j'avais manqué
    de motivation et d'ambition.
    Près de 30 ans après, le fait de n'avoir joué aucune minute lors du Mondial-82 vous reste-il encore en travers de la gorge ?
    Une
    Coupe du monde, ça se présente une ou deux fois seulement dans une
    carrière. C'est donc normal que je ne digère pas encore cela. J'estime,
    en toute modestie, que j'avais ma place. Lorsque le FC Nantes, meilleure
    équipe en France à l'époque, était venu en Algérie à la fin des années
    1970, plusieurs de ses joueurs, Omar Sahnoun, William Ayache, José Touré
    et autre Maxime Bossis, venaient un quart d'heure avant le début de
    leur séance d'entraînement pour me voir jouer.
    Les joueurs algériens
    partis pour les pays du Golfe ont-ils fait ce choix de carrière parce
    qu'ils n'ont plus le niveau européen ou bien parce qu'ils n'ont plus
    rien à attendre du haut niveau ?
    Je vous répondrai par une question.
    Ont-il atteint le niveau européen ? Atteindre un certain niveau en
    Europe, cela sous-entend avoir joué dans les plus grands clubs et avoir
    remporté des titres. Or, ce n'est pas leur cas. Les clubs du Golfe,
    c'est pour les joueurs en fin de carrière.
    Est-ce qu'ils ont le niveau pour jouer dans les grands clubs ?
    Non
    ! Quand un joueur est bon, il est courtisé naturellement. Regardez
    Neymar, c'est tout le monde qui veut lui mettre le grappin dessus. C'est
    la preuve qu'il est bon. Si les grands clubs ne se manifestent pas pour
    un joueur, c'est qu'il n'a pas le niveau.
    Selon vous, ces joueurs n'ont pas eu tort d'être partis au Golfe ?
    Je
    pense qu'ils sont assez intelligents. Financièrement parlant, ils ont
    fait le choix qu'il fallait. Ils ont sans doute signé des contrats de
    longue durée et cela va leur permettre de ramasser le jackpot. Je suis
    tout à fait d'accord, d'autant plus qu'il y a parmi eux des joueurs dont
    aucun club ne veut en Europe.
    Mais leur exode pourrait se répercuter sur le niveau de la sélection, non ?
    La
    sélection ne dépend pas que de ces joueurs. Il faudra penser à en faire
    venir d'autres. Un joueur qui évolue au Golfe n'a pas sa place en
    Equipe nationale. Le niveau y est très faible. Le joueur cherche son
    intérêt, le sélectionneur, celui de la sélection. Il ne faut pas
    mélanger. Il faudrait penser à la relève. Le football national doit être
    restructuré. Même si les joueurs que vous avez cités sont restés en
    Europe, cela n'apportera rien à l'EN. Nous les avons vus jouer. Le salut
    de l'Equipe nationale réside avant tout dans un bon championnat. Il
    faudrait mettre les moyens pour élever le niveau de notre championnat.
    Il faudrait miser sur les sélections nationales de jeunes. Il faudrait
    les faire participer à des tournois à l'étranger. C'est ce qui se
    faisait à notre époque. On a joué dans les différentes catégories
    ensemble. Nous avons affronté les plus grandes équipes du monde en
    cadets, juniors, espoirs et seniors. Le groupe de 1982 n'est pas tombé
    du ciel ! Il y a eu un travail de longue haleine qui avait été mené. En
    juniors, avec les Zidane, Ouali, Guedioura, Slimani, Boumaâraf, nous
    avions raflé tous les titres. De cette équipe, douze ont été retenus
    chez les A. Elle a été renforcée avec les Madjer, Belloumi, Assad,
    Merzekane… C'est comme ça qu'a été formée l'équipe de 1982. De nos
    jours, que fait la sélection nationale cadette ? Rien ! On la regroupe à
    la veille d'une compétition, on la fait jouer, on sort au premier tour,
    on limoge le sélectionneur, on en nomme un autre et ainsi va la vie !
    Il faut élever le niveau. Cela ne concerne pas seulement les joueurs.
    Tout le monde doit œuvrer dans le seul but de redorer le blason du
    football national.
    Que pensez-vous de la nomination de Vahid Halilhodzic à la tête de la sélection nationale ?
    C'était
    un bon joueur. Comme entraîneur, je ne saurais le juger. Je me souviens
    de lui au Paris Saint-Germain, mais je suis pessimiste. Ça m'étonnerait
    qu'il réussisse grand-chose. Avec les joueurs qu'il a sous la main, il
    ne risque pas de faire des miracles. Pour moi, ce sont les joueurs qui
    font l'entraîneur. Tu prends le Barça demain et tu écrases tout le monde
    ! Je me souviens qu'au Mouloudia, un entraîneur n'arrêtait pas de nous
    critiquer dans les journaux et de ressasser les insuffisances de
    l'équipe alors que nous étions la meilleure équipe d'Afrique. Une fois,
    nous nous sommes entendus entre nous et nous avons commencé à enchaîner
    les mauvais résultats : défaite, match nul, défaite, match nul… Nous
    l'avions poussé à venir nous supplier d'arrêter de perdre (rires). Il a
    dû retenir la leçon.
    «Si Bachi est docteur, moi j'étais professeur !»
    Prié
    de nous narrer une anecdote amusante sur sa carrière de footballeur,
    Ali Bencheikh a évoqué la manière avec laquelle il avait fait augmenter
    son salaire au MC Alger : «Je me souviens qu'un jour, nous étions
    regroupés au stade du 5-Juillet. Abdelkader Drif, qui était président du
    MCA à l'époque, et l'entraîneur d'alors recevaient les joueurs un par
    un pour négocier avec eux le montant de nos salaires. Zoubir Bachi avait
    été reçu juste avant moi. D'où nous étions, il était impossible
    d'entendre ce qui se disait entre eux, mais, comme on dit, les murs ont
    des oreilles. Drif avait lancé : «Bachi est le capitaine, il est de
    surcroît médecin, il mérite donc le meilleur salaire.» Je suis rentré
    derrière lui. Drif m'a lancé : «On te propose tant. Qu'en penses-tu ?»
    Je lui ai répondu : «Ecoutez président, Bachi est médecin, mais même
    s'il est docteur à la ville, sur le terrain, je suis professeur (rires) !
    Je mérite donc de toucher plus que lui. Demain, lorsque nous prendrons
    notre retraite, Bachi réintégrera son cabinet médical, s'il en a, et je
    retournerai dans ma cité.» Drif a ri et m'a accordé le plus gros salaire


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