Jusqu'à hier midi, la situation du Mouloudia d'Alger était plus que
jamais embrouillée et la grogne des supporters avait atteint son
paroxysme.
Déjà la veille, soit samedi soir, à Bab El Oued l'ambiance était
électrique et les Mouloudéens se sont rassemblés avec l'intention
d'aller chez Bouharaoua, le président du conseil d'administration du
MCA, car la nouvelle avait circulé selon laquelle ce dernier avait
refusé de se rendre au rendez vous fixé chez le notaire pour signer
prétextant une maladie. Nombreux sont ceux qui ont crié à la dérobade
car certains supporters mouloudéens affirmaient l'avoir vu du côté de
Bainem à l'heure du rendez-vous qu'il avait fixé avec Abdelkader Drif et
les avocats d'Eddir Loungar chez le notaire.
Toujours est-il
que la rencontre n'a pas eu lieu et que sur le coup de la colère, les
représentants de l'investisseur parisien ont laissé entendre que
c'était fini et que Eddir Loungar allait se retirer. Une conclusion
sans doute un peu trop hâtive car jusqu'à hier à la mi-journée, la
nouvelle n'a pas été confirmée et l'intéressé lui-même, à savoir Eddir
Loungar, n'avait ni confirmé ni infirmé cette information. En tout, les
évènements tels qu'ils se sont déroulés font le jeu de ceux qui se
sont farouchement opposés à la venue de Eddir Loungar au Mouloudia et
qui doivent certainement aujourd'hui encore tirer les ficelles.
D'après les supporters qui se sont encore hier déplacés en masse à la
villa de Chéraga, ce sont ces «opposants» tapis dans l'ombre qui sont en
train de tout faire pour que les choses reviennent au point de départ,
c'est-à-dire à la gestion chaotique des saisons précédentes.
L'option Eddir Loungar reste donc toujours possible, voire probable,
mais il faudra au préalable faire le forcing avec Bouharaoua qui reste
la dernière poche de résistance au grand chambardement annoncé par le
repreneur du Mouloudia. Le président du CA tiendra-t-il encore longtemps
face à la pression des supporters et face la logique du changement ?
C'est toute la question qui se pose pour ces milliers de fans
mouloudeéns qui comprennent un peu mieux aujourd'hui l'acharnement de
certains à vouloir par tous les moyens rester en place. Dans tous les
cas, Eddir Loungar est loin d'avoir dit son dernier mot dans cette
guerre des tranchées.
jamais embrouillée et la grogne des supporters avait atteint son
paroxysme.
Déjà la veille, soit samedi soir, à Bab El Oued l'ambiance était
électrique et les Mouloudéens se sont rassemblés avec l'intention
d'aller chez Bouharaoua, le président du conseil d'administration du
MCA, car la nouvelle avait circulé selon laquelle ce dernier avait
refusé de se rendre au rendez vous fixé chez le notaire pour signer
prétextant une maladie. Nombreux sont ceux qui ont crié à la dérobade
car certains supporters mouloudéens affirmaient l'avoir vu du côté de
Bainem à l'heure du rendez-vous qu'il avait fixé avec Abdelkader Drif et
les avocats d'Eddir Loungar chez le notaire.
Toujours est-il
que la rencontre n'a pas eu lieu et que sur le coup de la colère, les
représentants de l'investisseur parisien ont laissé entendre que
c'était fini et que Eddir Loungar allait se retirer. Une conclusion
sans doute un peu trop hâtive car jusqu'à hier à la mi-journée, la
nouvelle n'a pas été confirmée et l'intéressé lui-même, à savoir Eddir
Loungar, n'avait ni confirmé ni infirmé cette information. En tout, les
évènements tels qu'ils se sont déroulés font le jeu de ceux qui se
sont farouchement opposés à la venue de Eddir Loungar au Mouloudia et
qui doivent certainement aujourd'hui encore tirer les ficelles.
D'après les supporters qui se sont encore hier déplacés en masse à la
villa de Chéraga, ce sont ces «opposants» tapis dans l'ombre qui sont en
train de tout faire pour que les choses reviennent au point de départ,
c'est-à-dire à la gestion chaotique des saisons précédentes.
L'option Eddir Loungar reste donc toujours possible, voire probable,
mais il faudra au préalable faire le forcing avec Bouharaoua qui reste
la dernière poche de résistance au grand chambardement annoncé par le
repreneur du Mouloudia. Le président du CA tiendra-t-il encore longtemps
face à la pression des supporters et face la logique du changement ?
C'est toute la question qui se pose pour ces milliers de fans
mouloudeéns qui comprennent un peu mieux aujourd'hui l'acharnement de
certains à vouloir par tous les moyens rester en place. Dans tous les
cas, Eddir Loungar est loin d'avoir dit son dernier mot dans cette
guerre des tranchées.