depuis la démission en masse de son conseil d’administration, même si Zedek, le nouveau président du CSA
Le Mouloudia d’Alger est sans direction depuis la démission en masse de
son conseil d’administration, même si Zedek, le nouveau président du
CSA, est toujours là pour parer au plus pressé. Néanmoins, le départ
d’Omar Ghrib, le coordinateur de ce club depuis déjà trois ans, n’est
plus là pour mener à bon port son club de toujours, lui qui avait réussi
à sauver ce qui peut l’être. Y a-t-il un pilote dans l’avion ?
Maintenant, on ne sait plus qui fait quoi et surtout qui va rassurer
les joueurs qui s’impatientent de jour en jour. On est en train de
retarder l’échéance relative à leur paiement de jour en jour, mais
jusqu’à quand ? C’est la question qui se pose dans les milieux
mouloudéens. Ces derniers étaient dans leur majorité ou presque
focalisés sur la démission ou non d’Omar Ghrib. Aujourd’hui, que ce cas a
été réglé comment vont-ils faire pour sauver ce qui peut l’être.
C'est-à-dire donner une assise administrative digne de ce nom au club,
doyen des clubs algériens. Les supporters, il faut bien le préciser se
sont impliqués directement dans le charivari que le club avait connu ces
derniers temps. A eux maintenant de faire en sorte que tout rentre dans
l’ordre, puisqu’ils sont en partie responsables de la démission
collective du Conseil d’Administration de la SSPA/MCA. Ils ne doivent
plus se dire qu’ils n’ont rien à voir dans cette embrouille dans
laquelle est confronté le club. L’investisseur, source de tous les maux
du MCA, qui avait mis de nombreuses conditions avant sa venue, est en
train de faire durer le suspense. Il veut encore demander d’autres
concessions à de gens qui ne sont plus au sein du conseil
d’Administration du club. Du coup, certains observateurs sont en train
de dire si ce nouvel investisseur dont on parle avec satiété est-il
solvable ou pas ? Peut-il vraiment injecté de l’argent frais et
investisseur vraiment pour que le MCA sorte de l’ornière ? Des questions
qui restent pour le moment sans réponses. Si on cherche vraiment le
bien du MCAlger , on aurait du accélérer la cadence et ne pas
tergiverser du fait que le temps presse. En effet, les « grosses
cylindrées » ont fait déjà leurs emplettes ne laissant que les miettes
aux autres. Par conséquent, le supporter ordinaire du MCA ne comprend
pas pourquoi cet investisseur qui avait conditionné sa venue à la
démission collective du Conseil d’Administration n’a pas encore montré
le « bout de son nez ». De plus est-il logique de nos jours, surtout
dans le cadre de la clarté dans la gestion, de demander la démission
collective à un Conseil d’Administration avant la venue officielle d’un
nouveau repreneur. Il est clair que non. Avec qui va-t-il se mettre
d’accord ? Signer une transaction avec seulement un membre du C.A
est-elle légale, surtout si on l’officialise devant un notaire du choix
de l’investisseur ? Ce qui se passe au MCA dépasse l’entendement, et les
gens semblent avoir perdu leur boussole, puisqu’on veut qu’il y ait une
vente des parts de la SSPA entre une partie (le nouvel investisseur) et
le CA qui a été « décapité ») où il ne reste que M. Bouhraoua, lui
aussi démissionnaire. Sommes-nous devant un marché de dupes ?