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chaotique actuelle de la SSPA/MCA.
On a analysé des achats consommés qui sont jugés excessifs, des avances d’argent de 2012 utilisées en 2011, l’IRG et la CNAS qui n’ont pas été comptabilisées par le comptable et le plus intriguant, c’est comment Eddir Loungar va transférer des millions d’euros, alors que le capital de la SSPA/MCA est seulement de 100 millions ? Ça craint vraiment et il faut que les Mouloudéens passent à l’amendement des statuts pour s’assurer que la venue d’Eddir Loungar ne sera pas capotée.
Achats consommés
Dans le bilan de 2011 que le commissaire aux comptes n’a pas certifié, le comptable avait mentionné en page 7 dudit bilan, la somme de l’achat consommé qui s’élève à : 39 225 674, 56. Une somme jugée excessive, car quels sont ces achats qui peuvent atteindre les 4 milliards ? Si le Mouloudia d’Alger n’avait pas d’équipementier, on pourrait dire que la majorité de cet argent a servi à payer des équipements, mais tout le monde sait que c’est JOMA qui l’assure. On ne peut pas imaginer que cet argent a servi à acheter de la viande et de la patate. Une question qui mérite bien d’avoir une réponse, mais seuls les dirigeants savent ou est parti ce fric.
Les Mouloudéens ont pris des avances de l’exercice suivant
Pour bien comprendre la gestion chaotique des dirigeants actuels du Mouloudia d’Alger, il faut que les gens sachent aussi que ces dirigeants ont pris des avances d’argent. Prenons l’exemple d’ORASCOM. Djezzy octroie chaque année 11,9 milliards. Dans son bilan, le CAC mentionne aussi qu’il y a eu des avances d’argent qui étaient prévues pour l’année 2012 que les Mouloudéens avaient consommées en 2011. Ça confirme une énième fois que le Mouloudia d’Alger est géré par des incompétents.
L’IRG et la CNAS
Dans le bilan de 2011, les dettes de la CNAS et de l’IRG n’ont pas été mentionnées en chiffres, car, tout simplement, les gestionnaires n’ont pas comptabilisé ces dettes. Un autre problème qui pourrait resurgir très prochainement, car, quand il n’y a pas de comptabilisation, les impôts peuvent exiger le payement immédiat. Concernant la CNAS, cette dernière pourrait être plus souple, car les SSPA sont des faits nouveaux dans le monde du foot et, donc, la CNAS pourrait attendre et proposer même des solutions pour régler le problème. Par contre, en ce qui concerne l’IRG, la SSPA/MCA est dans l’obligation de payer ce qu’elle doit payer sur les revenus et on parle là des entrées d’argent (les sponsors). Le montant réel des dettes de l’IRG tourne autour des 4 milliards, alors que les dettes de la CNAS sont à peu près de 10 milliards, ce qui amène à dire, qu’en plus de ce qu’a mentionné le CAC dans son rapport quand il écrit : l’endettement de la SSPA/Le Doyen-MCA à la fin de l’exercice 2011 s’élève à la somme de : 160 860 592,17 DA, il y a 14 milliards de l’IRG et de la CNAS.
Le commissaire aux apports a évalué le capital du MCA à 75,3 M et le CAC annonce le déficit, pas normal
Tout le monde sait que le Mouloudia d’Alger a été évalué par le commissaire aux apports. La valeur a été fixée à 75,3 M, alors que le commissaire aux comptes, dans son rapport, ne certifie pas le bilan à la deuxième saison consécutive et dans les deux bilans, la situation est négative sans que les «grands» gestionnaires du MCA ne stabilisent et n’arrêtent l’hémorragie.
Le capital de la SSPA/MCA est de 100 millions
Le CAC a mentionné aussi dans le passage qui évoque le rappel de la création de la SSPA/Le Doyen-MCA (page 4), que le capital initial a été fixé à 100 millions répartis entre 10 actionnaires. Donc, si on se fie à tout cela, quand Eddir Loungar passera avec les Mouloudéens chez le notaire pour racheter les actions, il payera seulement les 100 millions (s’il prend les 100%) et le passif en parlant de dettes, bien sûr. On se demande si Eddir Loungar avait demandé les statuts de la société du Doyen, car comme Eddir Loungar n’a pas de société ici en Algérie, il doit faire des transferts d’argent de France. Donc, des documents notariés que devra présenter Eddir Loungar aux responsables français. Mais comment peut-on transférer 3 ou 4 millions d’euros, alors que la SSPA/MCA n’a coûté que 100 millions ?
L’amendement des statuts
Un autre problème resurgit, quand on élabore les statuts, c’est pour les respecter. Maintenant, si dans ces statuts, le tiers bloquant est mentionné par un pourcentage (33,33%), les membres du CA, qui ont envoyé à Eddir Loungar une correspondance pour lui demander de prendre les 100%, ont tout faux. Sauf si ces derniers demandent l’amendement des statuts et là encore c’est une autre histoire. Donc, les Mouloudéens doivent impérativement passer à l’augmentation du capital. On augmente à 5 millions de DA (il faut savoir que le règlement a mis le capital à 100 millions au minimum et à 500 millions au maximum). Les Mouloudéens doivent ajouter 400 millions pour ouvrir le capital afin de permettre à des investisseurs privés de venir investir. La loi exige des Mouloudéens de bloquer les 25% avec la mention de libération du capital dans 3 ans. Là, soit il y a une confiance mutuelle entre Eddir Loungar et le CA pour permettre à cet nouvel investisseur de payer les 400 millions, ou bien c’est au CA de le faire. Encore là, faut-il que Loungar ait des documents notariés pour justifier ses transferts d’argent. Donc, ceux qui pensent que tout sera réglé en cette fin mars sont vraiment des utopiques ou croient vraiment que le père Noël existe. En fin de compte, si le commissaire aux comptes n’a pas certifié le bilan 2011, c’est tout simplement à cause de la gestion chaotique des «grands» gestionnaires du Mouloudia.
M. Z.
Ils se sont réunis hier à la villa
Course contre la montre pour lever les réserves du commissaire aux comptes
Comme nous l’avons annoncé dans nos dernières livraisons, les locataires de la villa de Chéraga ont commencé à préparer les documents sur les réserves émises par le commissaire aux comptes. C’est Ahmed Gaceb et Kamel Abdelwahab qui se sont occupés de ce dossier chaud qui a fait couler beaucoup d’encre depuis la publication du bilan sur Compétition. En effet, c’est tôt le matin qu’Abdelwahab et Gaceb ainsi que les comptables du club ont commencé leur travail pour lever les réserves émises par le commissaire aux comptes. Selon une source digne de foi, les responsables Mouloudéens ont apporté des modifications et des corrections à certains points du bilan 2011 de la SSPA-MCA. Parmi les points qui ont connu des rectificatifs, les dettes envers certains anciens joueurs. Notre source nous confia que les dettes du club ont diminué après ces modifications de 3 milliards de centimes. Ce qui fait que le jour de l’AGEX, les dettes du club vont être de 13 milliards environ au lieu de 16 comme c’était écrit noir sur blanc sur le bilan de 2011 qu’ont envoyé les locataires de la villa de Chéraga à Eddir Loungar.
En somme, c’est ce samedi qu’on saura si le bilan 2011 sera certifié ou non pas le commissaire aux comptes.
M. Z.
Drif depuis hier à Alger
Le président du Mouloudia, en 1976, est rentré hier au pays après avoir passé une dizaine de jours à Paris, en compagnie du futur patron du MCA, Eddir Loungar. Selon une source digne de foi, Abdelkader Drif va rencontrer aujourd’hui certains membres du CA pour parler de l’investissement d’Eddir Loungar au Mouloudia.
Longar se rendra à La Mecque aujourd’hui
Le cousin d’Eddir Loungar, en l’occurrence Kamel Longar, se rendra aujourd’hui à La Mecque pour faire une omra. Il y restera une dizaine de jours pour ensuite rentrer au pays et commencer son nouveau rôle dans l’équipe de son cousin Eddir Loungar.
L’AGEX ce samedi à la villa
Après avoir été réclamée par le commissaire aux comptes et programmée pour la journée de vendredi, finalement, l’assemblée générale extraordinaire est décalée d’une journée, c’est-à-dire qu’elle aura lieu ce samedi, à la villa de Chéraga. Elle sera organisée par le président du conseil d’administration de la SSPA-MCA. A cet effet, tous les membres sont conviés à y assister afin de solutionner le problème financier qui secoue en ce moment le vieux club algérois et qui a été relevé par le commissaire aux comptes. En d’autres termes, ce n’est un secret pour personne, le Doyen vit au rythme d’une crise financière qui risque de mettre la direction dans de sales draps, en raison du non-paiement des salaires des joueurs.
Certifier le bilan, une exigence
En revanche, plusieurs membres du conseil d’administration menacent de ne pas y assister, alors que d’autres prendront la décision le jour même de l’AGEX. Maintenant, une chose est sûre, il y aura certainement des rebondissements. Il faut dire que l’un des membres les plus influents pourrait claquer la porte, il s’agit de Kamel Longar, qui a fait savoir qu’il ne fera plus partie du conseil d’administration, sans oublier le président du conseil d’administration, en l’occurrence Kamel Bouhraoua, qui a décidé de se retirer définitivement, juste après l’assemblée générale extraordinaire. Alors que dans le même temps, d’autres figures emblématiques du Mouloudia ont décidé de ne pas se présenter à l’AGEX. Autant dire que la certification du bilan est devenue l’une des exigences les plus demandées afin d’obtenir une éclaircie au sein du MCA.
