Bouali : «Désolé pour le Mouloudia, mais mon manager s'est engagé avec une équipe du Golfe»
On
croyait que la rumeur selon laquelle Bracci allait reprendre son
travail au Mouloudia n'était pas fondée. Finalement, on ne le dira
jamais qu'il n'y a pas de fumée sans feu. En effet, le technicien
français et même s'il a mal digéré son limogeage- a fini par accepter la
décision de la direction du club, sans être prêt à rentrer chez lui,
avant de toucher son argent. Faisant face à une crise financière aiguë,
Omar Ghrib a pris attache avec François Bracci auquel il a proposé de
reprendre ses fonctions, arguant qu'il avait pris la décision de son
éviction dans un moment de colère.
Le coach accepte d'être payé par match
Une
source digne de foi nous a confié que Omar Ghrib n'était prêt à faire
revenir Bracci, sans poser de conditions. Il aurait expliqué à son
interlocuteur qu'il ne sera pas payé mensuellement, mais selon les
performances qu'il réalisera, en se mettant d'accord pour négocier le
montant de la prime pour chaque match gagné. L'autre volet abordé par
Omar Ghrib avec Bracci, c'est le reste de son argent. Les deux parties
se sont mises d'accord pour fixer un échéancier, afin de régulariser sa
situation financière.
Bracci avait l'intention d'écarter des joueurs et faire le ménage
Pour
rectifier le tir, François Bracci, qui était déçu par le comportement
de certains joueurs, comptait faire le ménage. Ce dernier avait
l'intention d'écarter certains joueurs de ses plans et faire le ménage
dans l'entourage de l'équipe du fait qu'on est allés colporter des
mensonges à Omar Ghrib. Le technicien français qui n'avait pas abordé le
sujet avec Omar Ghrib a confié son plan d'action à certains de ses
proches, et croyait dur comme fer qu'il pourra terminer la saison en
force et décrocher une place qualificative aux joutes internationales.
Sans pour autant oublier la Coupe d'Algérie, dont il fait son principal
objectif.
La pression de la rue et les intentions du coach ont fait revenir Ghrib sur sa décision
La
nouvelle du retour de Bracci a fait le tour des fiefs du Mouloudia, des
proches du club n'ont pas hésité à prendre attache avec Ghrib pour lui
déconseiller de faire revenir Bracci, car une telle décision allait le
discréditer et faire du Mouloudia une risée du fait que Ghrib avait
descendu en flammes Bracci, lorsqu'il a décidé de le limoger suite à
l'échec concédé face à la JSMB. Ces mêmes personnes ont aussi fait part à
Omar Ghrib des intentions de Bracci d'écarter certains joueurs, ce qui
allait sans aucun doute miner le groupe. Ayant bien réfléchi, et de
crainte de commettre une erreur, Omar Ghrib a pris attache avec Bracci
et il lui a demandé de se déplacer à la villa de Chéraga pour discuter.
Sitôt sur les lieux, le coordinateur de la section football du MCA a
fait savoir à son interlocuteur que l'accord qu'il a conclu avec lui est
tombé à l'eau, ce qui a mis le coach dans tous ses états. Rentrant chez
lui la mort dans l'âme, sans qu'il soit prêt à renoncer à son argent.
Ainsi, le retour de Bracci était loin d'être une rumeur et Omar Ghrib a
évité le pire à la dernière minute.
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Aujourd'hui, jour de vérité pour le Corse
Résidant
pour l'instant à l'hôtel Emir de Chéraga, François Bracci attend de
toucher son dû. C'est normalement aujourd'hui que la direction du club
devrait procéder à la régularisation de la situation financière du coach
corse qui a exigé quatre salaires plus une mensualité en guise de
dédommagement pour résiliation unilatérale de contrat.
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Alors que le Mouloudia ne désespère pas de le recruter
Bouali attend son visa pour le Bahreïn
Décidément,
les pensionnaires de Chéraga ne désespèrent pas d'engager
l'ex-entraîneur de la JSMB, Fouad Bouali, bien qu'il se soit excusé par
le biais de son manager Walid Bouchenafa. Ce dernier avait pris attache
avec le coordinateur de la section football, Omar Ghrib, pour l'informer
que les responsables du club bahreïni refusent toute collaboration de
Bouali avec le Mouloudia jusqu'à la fin de saison, faute de quoi le
contrat sera résilié. Le manager affirme même que Bouali n'attend que le
visa d'entrée pour s'envoler à destination de Manama, ce qu'il
obtiendra très prochainement. C'est pour cette raison qu'il ne pourra
donner une suite favorable aux sollicitations du MCA, même s'il s'est
montré très intéressé par le challenge.
Ghrib accorde tout de même sa confiance à Bouhellal
Toutefois,
Omar Ghrib ne désespère pas de recruter Bouali et attend que ce dernier
revienne sur sa décision d'opter pour le Bahreïn. En effet, le
coordinateur de la section football du MCA ne veut en aucun cas se
précipiter pour engager un nouveau technicien. Il accorde ainsi sa
confiance à Kamel Bouhellal, qui drivera l'équipe jusqu'à la nomination
d'un nouveau technicien
Le futur entraîneur sera engagé jusqu'à la fin de la saison
Omar
Ghrib est en train de ratisser large afin de trouver l'entraîneur qui
corresponde au profil recherché puisqu'il sera engagé jusqu'à la fin de
la saison prochaine. Ce qui explique qu'il prend son temps avant de
décider. En plus de Bouali et Bira, la piste étrangère n'est pas à
écarter, puisque plusieurs techniciens lui ont été proposés jusqu'à
présent. Toutefois, il est évident que Omar Ghrib ne tardera pas à être
fixé sur le futur coach qui terminera la saison, car il reste encore
onze rencontres à jouer en championnat.
Bouali : «Désolé pour le Mouloudia, mais mon manager s'est engagé avec une équipe du Golfe»
Bien
que séduit par l'idée de driver le Mouloudia, Fouad Bouali ne semble
plus avoir son destin entre les mains en raison de l'engagement pris par
son manager, Walid Bouchenafa, avec un club du Bahreïn. Une situation
qui a incité Bouali à décliner la proposition de Omar Ghrib qui a fait
de la venue du technicien une priorité. «Sincèrement, qui n'aimerait pas
entraîner un grand club comme le Mouloudia d'Alger ? C'est le rêve de
tout entraîneur. C'est un véritable honneur pour moi qu'un club comme le
MCA s'intéresse à moi, malheureusement, je ne peux répondre aux
attentes de Omar Ghrib dans la mesure où mon manager, Bouchenafa, s'est
engagé avec une équipe du Bahreïn», nous a déclaré l'ex-coach du WAT.
«Je suis dans l'obligation de suivre mon agent dans sa démarche car il y va de l'image de l'Algérie»
N'ayant,
pour l'instant, rien signé, Bouali ne peut aller à l'encontre des
engagements entrepris par son agent. Etant un homme de parole avant
toute chose, Bouali se trouve dans l'incapacité de faire machine arrière
au risque de nuire à l'image du football algérien dans les pays du
Golfe. «Je suis dans l'obligation de suivre mon agent dans sa démarche
car il y va de l'image de l'Algérie. C'est pour cela que je dois, avec
un gros pincement au cœur, décliner la proposition du Mouloudia», dira
en conclusion Bouali.
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Ghrib : «L'entraîneur sera engagé pour bâtir une solide équipe l'année prochaine»
«Moi,
j'attends toujours une réponse de Bouali et nous avons le temps
nécessaire pour désigner un nouvel entraîneur, car jusqu'à présent on
accorde toute notre confiance à Bouhellal. Le futur coach sera engagé
pour bâtir une solide équipe l'année prochaine, et c'est pour cette
raison qu'on ne va pas se précipiter pour sa désignation.»
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Ils organiseront une autre AGEX ce jeudi
Les partisans de Amrous se retournent contre lui
Les
partisans de Amrous ne savent plus sur quel pied danser. Après avoir
tenu leur AGEX en catimini sans la présence des représentants de la
DJSL, ce qui la rend caduque, ces mêmes personnes, qui parlent au nom
des deux tiers de l'AG sans qu'ils ne soient mandatés par leurs pairs,
sont en train de surprendre tout le monde. En effet, ils ont pris la
décision d'organiser une autre AGEX ce jeudi à 17h, à travers laquelle
ils comptent retirer la confiance à... Sadek Amrous, pour mettre en
place un directoire qui va gérer les affaires du club jusqu'à la fin de
la saison. Lui ayant déjà retiré la confiance une première fois en 2009,
lors de l'AGEX qui a eu lieu à Bouzaréah, ces mêmes membres l'ont
soutenu au mois de janvier dernier et voilà qu'ils décident donc de lui
retirer la confiance une nouvelle fois, démontrant qu'ils ne savent plus
sur quel pied danser. Quant à Amrous, il affirme qu'il présidera
lui-même le directoire et qu'il n'a jamais été question de lui retirer
la confiance. A travers une première lecture, on peut dire que Amrous
reconnaît implicitement qu'il n'est pas le président du CSA/MCA, sinon
comment expliquer qu'un président en exercice peut songer à mettre en
place un directoire qu'il présidera lui-même. Selon une source digne de
foi, les partisans de Amrous ont eu la certitude à l'approche de l'AG
qui sera tenue par Zedek le 18 du mois en cours que c'est ce dernier qui
est reconnu au niveau de la DJSL et de la DRAG du fait qu'on lui a
délivré une autre fois l'autorisation de tenir l'AGO. C'est pour cette
raison qu'ils veulent mettre en place un directoire pour brouiller les
cartes, alors que la réglementation est claire là-dessus, car on ne peut
installer un directoire que si le président est démissionnaire et que
personne ne se présente pour prendre le club en main, ce qui n'est pas
le cas au MCA.
Zedek tiendra bel et bien son AG le 18 février à l'hôtel Icosium
Serein,
Abdelhamid Zedek ne prête pas attention aux agissements des désormais
ex-partisans de Amrous. A travers un communiqué de presse parvenu à
notre rédaction, il a convié les membres de l'AG à prendre part aux
travaux de la deuxième lecture de l'AGO après celle qui a eu lieu le 4
février. Cette AGO aura lieu le 18 février à 9h du matin à l'hôtel
Icosium-Calama de Bouzaréah. L'ordre du jour sera toujours le même, à
savoir l'élargissement de la composante de l'AG et l'adoption du
règlement intérieur. A travers ce même communiqué, il est mentionné que
toute absence non justifiée d'un membre de l'AG fera l'objet de mesures
coercitives de la part du bureau.